De la blessure à la lumière — La Bioanalogie
Voir chaque épreuve comme la révélation d’une créativité non exprimée
Lorsque j’ai été invité à participé à l’évènement De la blessure à la lumière — un chemin vers soi organisé par Beni Hernandez, du site Éveil des hypersensibles https://eveil-des-hypersensibles.com/, j’ai tout de suite senti que le sujet me transcendait!
Béni accompagne les hypersensibles à révéler la force de leur hypersensibilité et à créer une vie alignée avec leur véritable essence. Sujet qui me touche personnellement, moi qui suis en perpétuelle recherche de sens !
En pleine découverte et lecture des principes de la Bioanalogie fondée par Jean Philippe Brebion, ce fut une évidence pour moi que de partager cette « nouvelle découverte », ce nouveau « paradigme » sur la vision de la vie pour illustrer ce thème « De la blessure à la lumière ».
Depuis longtemps, je vis dans un monde où le hasard n’existe pas, à ce propos j’ai tout particulièrement apprécié l’article de Béni : « Hypersensibles : Le hasard est-il un jeu de l’Univers ? »https://eveil-des-hypersensibles.com/hypersensibles-hasard-jeu-univers/.
Mais depuis que je découvre les principes de la Bioanalogie, tout prend un nouveau sens plus aigu, une compréhension plus large, comme… une Evidence : la certitude absolue que toute chose a sens !

Introduction
Dans la grande fresque de la vie, nos « blessures », nos moments de vulnérabilité, sont souvent interprétés comme des obstacles ou des pannes. D’après la Bioanalogie, ce serait plus des invitations à la conscience, des signaux que quelque chose en nous cherche à émerger.
Le regard de la Bioanalogie montre que l’événement — qu’il soit « accident », épreuve, maladies ou mal-être — n’est pas un « pourquoi » à trouver, mais plutôt un « quoi » à recevoir, à intégrer, puis à transformer en expression de sa créativité propre.
Ainsi, chaque fissure, chaque blessure, devient un miroir : non pour porter la faute, mais pour inviter à une créativité en attente de révélation. Ce chemin n’est pas celui de la culpabilité, mais de la responsabilité de conscience :
« J’accueille ce qui arrive, je cesse d’entretenir la survivre, je deviens acteur de ma propre lumière.«
1. Quel regard adopter ?
1.1 De la causalité à la Loi du Principe
La Bioanalogie nous invite à dépasser le regard classique de la causalité (« pourquoi cela m’arrive ? qui en est coupable ? ») pour entrer dans ce que Jean-Philippe Brébion appelle la Loi du Principe :
« La certitude absolue que chaque chose a sens ».
Jean Philippe Brebion

Au lieu de chercher à prouver une cause, on observe : que cherche à me dire cette situation ? Quel principe cherche à s’exprimer en moi ?
Ainsi l’épreuve cesse d’être un mur et devient une portière vers une dimension jusque-là non consciente.
1.2 De la dualité à l’unité
La vision ordinaire binaire, duelle oppose « bien/mal, réussite/échec, victime/acteur ». La Bioanalogie enseigne que ces polarités sont des constructions mentales de survie, et que la vie se déploie dans un champ plus vaste, celui de l’unité : ce qui m’arrive « à moi » est aussi ce que je suis au plus profond de mon être.
Ce regard unitaire permet d’accueillir la blessure non comme marque de « défaillance » mais comme signal vivant d’une créativité en dormance.
1.3 L’épreuve comme miroir de créativité
Un des concepts clés de la Bioanalogie est que la maladie, l’évènement, la difficulté ne sont pas « négatifs » mais l’expression d’un « talent créatif » non encore accompli.
Autrement dit : l’épreuve indique que quelque chose en nous demande à être révélé, incarné, vécu. Elle est l’invitation à la réalisation de notre unicité.
2. Que propose la Bioanalogie concrètement ?
2.1 L’Empreinte de naissance et la Clé de naissance
La Bioanalogie présente l’« Empreinte de naissance » : une structure existentielle unique que chacun porte, découverte à travers les 27 mois qui précèdent et suivent la naissance.
La « Clé de naissance » est un outil d’interprétation personnelle : elle permet de reconnaitre comment j’agis, je réagis, je vis, en cohérence avec ma singularité.
Cette reconnaissance est un pivot essentiel : lorsque je cesse de lutter contre ce que je suis, je peux laisser ma vie prendre sens en moi.

2.2 Le regard bioanalogique sur l’évènement
À travers ce nouveau paradigme, un évènement n’est plus une simple alerte, mais une forme symbolique vivante d’un processus intérieur.
L’épreuve devient signe. Le déséquilibre – signal. L’accident – signalétique. La maladie – message.
Avec ce regard, on passe de : « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter cela ? » à « Qu’est-ce que cela me propose ? »
C’est une bascule puissante : on quitte le terrain de la faute et on entre dans celui du sens à accueillir.
2.3 Les effets de cette posture
- Moins de culpabilité ou de jugement envers soi-même ou l’évènement.
- Une plus grande paix intérieure, car on cesse d’être uniquement dans la survie.
- Une ouverture vers la créativité : on se demande « Comment vais-je exprimer ce que cela m’invite à devenir ? »
- Une réalisation accrue de notre être unique, original, singulier.
3. Comment « vivre » selon les principes de la bioanalogie ?
3.1 Attitude d’accueil
L’une des premières étapes est l’accueil conscient de ce qui arrive, sans précipitation à vouloir “corriger” ou “expliquer”.
Il n’y a aucune « correction » à apporter, mais plutôt une « reconnaissance » de son mécanisme de survie pour enfin cesser de l’entretenir.
Et cette étape ne peut se faire que dans l’accueil et l’écoute douce de la vie en soi.
3.2 Questionner l’invitation
Quand survient un événement… poser la question : « Quelle créativité non encore vécue suis-je invité(e) à laisser se révéler ? »
Cette question change la posture : je deviens récepteur actif plutôt que victime.
Et pour vous aider dans cette étape, la bibliographie de Jean Philippe Brebion vous donnera moultes pistes à explorer.
3.3 Agir dans la conscience
Le pas suivant est un geste symbolique, une action juste pour soi, conforme à la Clé de naissance ou au talent créatif reconnu. Il est porteur de cohérence, et petit à petit, on entre dans un rythme où la vie répond à la conscience.
3.4 Se laisser habiter par l’unité
Peu à peu, la dualité s’estompe : ce qui est « extérieur » et « intérieur » se rejoignent. On ne sépare plus « mon histoire » et « ma nature » : tout est un.
Et cette réalisation élargit notre champ d’être, jusqu’à expérimenter que je suis ce que je vis.
Avec la vision de la Bioanalogie, tout est axé sur l’expérimentation réelle, et comme aime à dire Jean Philippe :
« Et surtout ne me croyez pas, expérimentez ! »
4. Vers une nouvelle lumière
Quand on adopte ce regard bioanalogique, notre trajectoire se modifie. Les blessures ne disparaissent pas forcément immédiatement — mais elles changent de statut : elles deviennent enseignantes.
La lumière, dans ce cadre, n’est pas l’absence d’ombre : elle est la révélation de ce que je suis déjà, jusque-là caché derrière le mode survie.
Chaque cicatrice devient trace d’or, chaque fissure un passage vers une créativité que je suis prêt(e) à laisser vivre.
La vie cesse d’être supportée — elle est engagée.

Conclusion
Et si la blessure n’était pas ce qui me brise, mais ce qui me rappelle ? Et si chaque fissure devenait une porte ?
La Bioanalogie nous invite à un retournement radical : non plus « que m’arrive-t-il ? » mais « qu’est-ce que la vie me propose ? ». En adoptant ce regard, nous ouvrons la possibilité d’une vie habitée, expérimentée, et centrée sur notre unicité.
Ainsi, de la blessure à la lumière, nous cheminons vers nous-mêmes — non pas en tant que victimes, mais en tant que créateurs conscients de notre existence.
Depuis toujours la vie m’invite à regarder les événements de ma vie sous un autre angle, c’est cela qui m’a poussé à mieux comprendre l’humain, la nature, la santé… et devenir Naturopathe!
Si cette vision de la vie te plaît, partage cet article au plus grand nombre pour faire connaître ce nouveau concept et que chacun puisse trouver Sa Vérité.
Et dis moi en commentaires ton ressenti, ton expérience, ta vision et comment otut cela résonne en toi!
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6 commentaires
Beni d'Éveil des hypersensibles · 8 décembre 2025 à 15h30
Merci Aurélie pour ce partage si riche et instructif ! 🙏J’ai beaucoup apprécié la clarté avec laquelle tu expliques la bioanalogie et la manière dont les expériences de vie laissent leur empreinte. Ton article offre aux lecteurs un regard différent et profond sur la façon dont notre corps et notre histoire interagissent. C’est une lecture précieuse qui enrichit ce carnaval d’articles et invite chacun à mieux se comprendre.
Mes Remèdes Naturels · 8 décembre 2025 à 15h56
Merci pour ce retour! Heureuse que cela t’ai parlé et que cela puisse contribuer à voir les choses sous un nouvel angle!
Béa · 9 décembre 2025 à 13h54
Merci pour cet article sur la bioanalogie que je ne connaissais pas du tout mais dont j’apllique beaucoup de principes.Belle découverte
Mes Remèdes Naturels · 11 décembre 2025 à 9h36
🙏
Mélissa · 12 décembre 2025 à 7h46
Merci pour cet article, je ne connaissais pas du tout la bioanalogie mais cela fait profondément sens pour moi. 🌿
Je suis convaincue que chaque chose qui nous arrive porte une intention, même si cela semble difficile à vivre sur le moment. Ce message d’optimisme, d’accueil et de confiance en la vie rappelle combien chaque épreuve peut nous apprendre et nous faire grandir.
Mes Remèdes Naturels · 12 décembre 2025 à 16h54
Merci pour ce partage Mélissa, heureuse que cela fasse écho en toi!